S’il y a une histoire qui a marqué particulièrement mes parents lorsque j’étais petite, c’est bien ma passion pour les grues de chantier.
Je devais être particulièrement jeune parce que l’anecdote qu’on m’en rapporte se résume en une phrase : « Gue, maman, gue ».
Depuis c’est devenu un réel leitmotiv entre mes parents et moi. Des photos de grues circulent ainsi régulièrement sur les ondes, comme un filament sur la toile, un lien qui nous unit, une preuve sans mot de notre amour réciproque.
Alors forcément dans une ville au passé industriel si présent avec les grues désaffectées situées notamment sur l’île de Nantes, il m’est impossible de ne pas penser à mes parents dès que je sors de chez moi !
Ces témoignages du passé campent stoïques sur leur île, tandis que des petites nouvelles s’y ajoutent et poussent un peu partout à leurs côtés. La ville évolue, la vie aussi.
Je ne suis plus la toute petite fillette, mais j’ai bien conservé en mon coeur cette affection déraisonnable pour ces dames de métal. J’ai beau jouer les dames en chapeau, j’ai très sûrement gardé mon âme d’enfant !
Chapeau Mango / Boucles d’oreilles Les Néréides / Chemise vintage / Pantalon Monki
Quel joli clin d’oeil…on aime tous les histoires de l’enfance.
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